28/03/2016

And the waltz goes on...




Toute personne normale pourrait croire que 8 ans de solfège et plus de 14 ans de pratique de la musique m’auraient dégoûté du classique, mais en fait non. Durant mes jeunes années, j’ai pu goûter à la musique « actuelle » et puis très souvent (presque toujours…), j’ai détesté. Alors, loin des boîtes de nuits et des concerts pop rock, j’écoute tranquillement valses et opéras, qui, à mes yeux, ne perdront jamais de leur merveille.  

Impossible de se lasser de la musique classique : Vivaldi, Wagner, Chopin, Tchaïkovski, Strauss, sont éternels. Mon répertoire s’étant étendu ces dernières années, sans jamais m’en ennuyer, me voilà désormais occupée à écouter entièrement des concerts d’André Rieu. Et, par hasard,  Et la valse continue (And the waltz goes on), écrite par Sir Anthony Hopkins il y a des années, apparaît. Sans crier gare, la beauté surgit et éblouit mon oreille.

Mystérieuse puis aventureuse, cette magnifique valse nous rappelle Strauss mais également Vienne.  Le tempo s’accélère puis s’apaise, les violons nous entraînent dans des mélodies déchaînées et simplement nous valsons sans même nous en rendre compte.

La beauté de cette valse réside dans la mélodie mais aussi dans les émotions qu’elle procure. Et n’oublions pas : si cette valse s’inscrit dans la continuité de Strauss et elle apporte tout de même une touche musicale moderne et dramatique. La composition relativement récente de ce morceau me réjouit encore plus que tout le reste. De nos jours, il est complexe de trouver de l’émotion dans la musique comparable à celle procurée par les grands compositeurs ; le classicisme devient contemporain et tout est moche. Oui, moche. Il se peut que mon conservatisme musical (ou conservatisme tout court) soit légèrement poussé, mais en rien exagéré : mis à part dans le passé, où pouvons-nous trouver la beauté ?


Dommage que la musique soit devenue une telle industrie absurde où on n’en fait plus vraiment ; dommage que les musiciens d’aujourd’hui aient perdu la beauté telle qu’elle est réellement ainsi que toute envie de la redécouvrir Mais heureusement que dans ces heures de tristesse et de désespoir, il y a encore assez de vrais artistes pour faire revivre une époque magique qui n’aurait jamais dû disparaître. 



A. H.

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